25 Ce recueil d’articles s’ouvre sur un constat?: la société urbaine en Asie du Sud reste minoritaire, même si elle est productrice de villesgéantes, comparables aux mégapoles mondiales.26 Ce sont d’ailleurs cesdernières qui sont l’objet des études de l’ouvrage, choix que lesauteurs justifient d’une double manière. Ces très grandes villes seprésentent tout d’abord comme le révélateur des mutations sociales queconna?t le sous-continent indien. L’émergence des mégapoles, ensuite,est un des traits marquants de l’urbanisation des sociétéscontemporaines, ce qui facilite la démarche comparatiste. Cette dernière est en effet placée au c?ur de l’ouvrage, afin de résoudre la questionde l’universalité et de la spécificité du phénomène urbain dusous-conti-nent. Si cette approche méthodologique est désormaisclassique, elle se traduit dans le recueil par une organisationparticulière. A chaque étude de cas sur une ville d’Asie du Sud répondun court article d’un spécialiste d’une autre aire géographique, sur lemode de la discussion. Acheter Robe Ralph Lauren pas cher 27 Les contributions, venues de divers champs disciplinaires, sontregroupées autour de trois grandes thématiques?: structure de la villeet recompositions socio-spatiales, tensions sociales et tensionsurbaines, restructuration des espaces économiques.28 La première partiecherche ainsi à saisir les facteurs créateurs et organisateurs del’espace urbain. L’étude d’A. Viguier sur les villes tamoules de lapériode pré-coloniale met en avant les correspondances existant entreles représentations forgées par le pouvoir politique ou religieux desvilles et les formes urbaines en Inde du Sud. Correspondance que discute V. Gossaert, depuis le cas chinois, en insistant sur le nécessairerecours à des sources autres qu’?officielles?. L’article de V. Sac longchamp en cuir pas cher neuf
Dupont et d’U. Ramanathan s’attache à un autre acteur destransformations urbaines, la puissance publique, au travers de l’étudedu traitement des bidonvilles à Delhi. L’analyse souligne le décalageentre les discours bien intentionnés des politiques et les réalisations, qui relèguent et marginalisent les habitants des bidonvilles. Lesauteurs insistent notamment sur le r?le de plus en plus important jouépar les cours de justice, qui remettent en cause le droit au logement ou au relogement de ces populations. Alors qu’à Delhi l’éradication desbidonvilles est justifiée au profit de ?l’embellissement? de la ville,H. Rivière d’Arc montre qu’à Sao Paulo cette même notion recouvre despolitiques aux inflexions plus sociales, engageant une réflexion sur lacirculation de certains concepts d’urbanisme. La contribution d’A.
tout est réuni. Ces ouvrages sont donc précieux de par leur exhaustivité mais l’on peut regretter que le genre de la collection veuille que sitout est présenté, rien n’est ni réellement analysé, ni mis enperspective si bien qu’il ne faut rien chercher d’autre dans ce type depublication que des restitutions chronologiques fidèles, mais figées.24Colette Vallat Véronique Dupont et Djallal G. Heuzé (sous la directionde), La Ville en Asie du Sud. Analyse et mise en perspective, éditionsde l’école des Hautes études en Sciences Sociales, CollectionPurusartha, Paris, 2007,435 p. Moncler doudoune enfant pas cher
25 Ce recueil d’articles s’ouvre sur un constat?: la société urbaine en Asie du Sud reste minoritaire, même si elle est productrice de villesgéantes, comparables aux mégapoles mondiales.26 Ce sont d’ailleurs cesdernières qui sont l’objet des études de l’ouvrage, choix que lesauteurs justifient d’une double manière. Ces très grandes villes seprésentent tout d’abord comme le révélateur des mutations sociales queconna?t le sous-continent indien. L’émergence des mégapoles, ensuite,est un des traits marquants de l’urbanisation des sociétéscontemporaines, ce qui facilite la démarche comparatiste. Cette dernière est en effet placée au c?ur de l’ouvrage, afin de résoudre la questionde l’universalité et de la spécificité du phénomène urbain dusous-conti-nent. Si cette approche méthodologique est désormaisclassique, elle se traduit dans le recueil par une organisationparticulière. A chaque étude de cas sur une ville d’Asie du Sud répondun court article d’un spécialiste d’une autre aire géographique, sur lemode de la discussion. Acheter Robe Ralph Lauren pas cher 27 Les contributions, venues de divers champs disciplinaires, sontregroupées autour de trois grandes thématiques?: structure de la villeet recompositions socio-spatiales, tensions sociales et tensionsurbaines, restructuration des espaces économiques.28 La première partiecherche ainsi à saisir les facteurs créateurs et organisateurs del’espace urbain. L’étude d’A. Viguier sur les villes tamoules de lapériode pré-coloniale met en avant les correspondances existant entreles représentations forgées par le pouvoir politique ou religieux desvilles et les formes urbaines en Inde du Sud. Correspondance que discute V. Gossaert, depuis le cas chinois, en insistant sur le nécessairerecours à des sources autres qu’?officielles?. L’article de V. Sac longchamp en cuir pas cher neuf
Dupont et d’U. Ramanathan s’attache à un autre acteur destransformations urbaines, la puissance publique, au travers de l’étudedu traitement des bidonvilles à Delhi. L’analyse souligne le décalageentre les discours bien intentionnés des politiques et les réalisations, qui relèguent et marginalisent les habitants des bidonvilles. Lesauteurs insistent notamment sur le r?le de plus en plus important jouépar les cours de justice, qui remettent en cause le droit au logement ou au relogement de ces populations. Alors qu’à Delhi l’éradication desbidonvilles est justifiée au profit de ?l’embellissement? de la ville,H. Rivière d’Arc montre qu’à Sao Paulo cette même notion recouvre despolitiques aux inflexions plus sociales, engageant une réflexion sur lacirculation de certains concepts d’urbanisme. La contribution d’A.
25 Ce recueil d’articles s’ouvre sur un constat?: la société urbaine en Asie du Sud reste minoritaire, même si elle est productrice de villesgéantes, comparables aux mégapoles mondiales.26 Ce sont d’ailleurs cesdernières qui sont l’objet des études de l’ouvrage, choix que lesauteurs justifient d’une double manière. Ces très grandes villes seprésentent tout d’abord comme le révélateur des mutations sociales queconna?t le sous-continent indien. L’émergence des mégapoles, ensuite,est un des traits marquants de l’urbanisation des sociétéscontemporaines, ce qui facilite la démarche comparatiste. Cette dernière est en effet placée au c?ur de l’ouvrage, afin de résoudre la questionde l’universalité et de la spécificité du phénomène urbain dusous-conti-nent. Si cette approche méthodologique est désormaisclassique, elle se traduit dans le recueil par une organisationparticulière. A chaque étude de cas sur une ville d’Asie du Sud répondun court article d’un spécialiste d’une autre aire géographique, sur lemode de la discussion. Acheter Robe Ralph Lauren pas cher 27 Les contributions, venues de divers champs disciplinaires, sontregroupées autour de trois grandes thématiques?: structure de la villeet recompositions socio-spatiales, tensions sociales et tensionsurbaines, restructuration des espaces économiques.28 La première partiecherche ainsi à saisir les facteurs créateurs et organisateurs del’espace urbain. L’étude d’A. Viguier sur les villes tamoules de lapériode pré-coloniale met en avant les correspondances existant entreles représentations forgées par le pouvoir politique ou religieux desvilles et les formes urbaines en Inde du Sud. Correspondance que discute V. Gossaert, depuis le cas chinois, en insistant sur le nécessairerecours à des sources autres qu’?officielles?. L’article de V. Sac longchamp en cuir pas cher neuf
Dupont et d’U. Ramanathan s’attache à un autre acteur destransformations urbaines, la puissance publique, au travers de l’étudedu traitement des bidonvilles à Delhi. L’analyse souligne le décalageentre les discours bien intentionnés des politiques et les réalisations, qui relèguent et marginalisent les habitants des bidonvilles. Lesauteurs insistent notamment sur le r?le de plus en plus important jouépar les cours de justice, qui remettent en cause le droit au logement ou au relogement de ces populations. Alors qu’à Delhi l’éradication desbidonvilles est justifiée au profit de ?l’embellissement? de la ville,H. Rivière d’Arc montre qu’à Sao Paulo cette même notion recouvre despolitiques aux inflexions plus sociales, engageant une réflexion sur lacirculation de certains concepts d’urbanisme. La contribution d’A.